La galère sans fin du Samu social de Casablanca
Il est 9 heures et tout est calme au centre du Samu social, situé dans le quartier de Bourgogne à deux pas de luxueuses enseignes. Les camions, rentrés de maraude, sont garés devant les bâtiments. Dans le hall, cinq jeunes hommes – traits tirés, jeans et sweats déchirés – patientent. L’un est visiblement blessé au visage. Ici, ils vont pouvoir bénéficier d’une douche chaude, de vêtements de rechange, de soins médicaux s’ils en font la demande.